• Les facettes d’une Vie de Carmélite

    Réunies en petite communauté, les sœurs cherchent à concrétiser l’idéal dessiné par Sainte Thérèse : « devenir un petit collège du Christ ». 

    La journée est rythmée par la Messe et les temps de prière : Oraison silencieuse et office liturgique ; ainsi que par le travail partagé.  Un équilibre de silence et de solitude colore l’espace où se vit le bonheur de la vie fraternelle.

    Le rythme quotidien de la prière liturgique et l’oraison silencieuse matin et soir forment le cadre de la journée.

    Le temps du travail artisanal, le travail domestique et la vie fraternelle se veulent en profonde communion avec l’effort laborieux des hommes de notre temps.

  • Un Lieu

    Le monastère actuel, de ligne résolument contemporaine, a été dessiné, en 1965, par l’architecte Pierre Pinsard. La chapelle achevée en 1994 a été réalisée par l’architecte François-Xavier Legenne.

    Plus qu’un Lieu, le Carmel est un « Colombier de la Vierge Marie » (F 4,5), signe eschatologique du Royaume de Dieu, où se vit et s’apprend la « Fraternité Missionnaire » dans la Foi, l’Espérance et la Charité.

  • Un accueil

    Les Carmélites sont heureuses de partager leurs célébrations ainsi que le calme de leur petit accueil à ceux qui viennent s’y ressourcer.

    De passage pour :

    • venir « saluer Jésus » dans le tabernacle et se poser-là un instant pour Lui déposer ce qui habite notre coeur et parler avec Lui, recharger ses batteries intérieures pour reprendre le chemin avec Lui…
    • Rencontrer une soeur… 
    • Découvrir notre Monastère…
    • Notre espace magasin

    Un séjour pour :

    • faire une pause… 
    • réviserpréparer une réunion…
    • écouter le silence
    • s’aérer le cerveau et les poumons…

    Une retraite pour : 

    • se ressourcer l’âme et le corps…
    • faire silence : à la chapelle, dans la nature, à l’oratoire de l’acueil…
    • prier avec les soeurs : les différents offices liturgiques / la Messe / l’oraison
    • discerner l’appel de Dieu sur sa vie…
    • échanger avec une soeur…
    • découvrir une communauté contemplative…
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    • pour essai album

    La communauté est heureuse d’offrir un lieu de prière dans un diocèse marqué par la diversité.  Elle est ainsi désireuse de s’ouvrir aux enjeux qui dynamisent nos sociétés.

    En communion avec le diocèse, le Carmel se veut en fidélité à la mission de l’Eglise : par les chemins de la prière et de la vie fraternelle, rendre un humble témoignage Au Mystère du “ Dieu-Amour ” et rejoindre l’Eglise en grand élan d’intercession pour le monde.

  • Jusque : – Amiens –

    Durant la période révolutionnaire, la communauté réussit à rester groupée dans des maisons contiguës. La vie carmélitaine put reprendre, de façon visible, en 1799. Les événements en début du siècle amenèrent un temps d’exil en Belgique : le retour  put se faire après la victoire de 1918.

     

    Des emplacements successifs abritèrent la communauté. Depuis, la présence priante des Carmélites se continue dans la confiance et la joie, dans un emplacement tout à fait propice à la  vie  contemplative.

    Sa fondation, en 1606, est un épisode du renouveau religieux suscité en France après la longue période troublée de la Réforme et des guerres de religion.

    Malgré les vicissitudes de l’histoire, le Carmel, à Amiens, ne fut jamais dissout. Actuellement une petite communauté y vit la vie contemplative selon la mission spécifique impulsée par Thérèse d’ Avila.

    Situé sur la colline Montjoie, en bordure de la ville, le Carmel d’Amiens assure, depuis 4 siècles, sa mission de veille silencieuse et de prière au cœur de l’Eglise diocésaine.

  • Les Origines du Carmel

    De la Palestine à l’Espagne:

    L’histoire de l’Ordre du Carmel commence avec des pèlerins qui, à la fin du XII° siècle, s’établissent sur le Mont Carmel en Palestine sur les traces du prophète Elie.Ces ermites prennent le nom de :  « Frères de la Vierge Marie».

     

     

    De l’Espagne à la France :

    En 1604, des Sœurs espagnoles viennent implanter le Carmel dans une France divisée par le protestantisme.

     

     

    Jusque : – Amiens –

    Durant la période révolutionnaire, la communauté réussit à rester groupée dans des maisons contiguës. La vie carmélitaine put reprendre, de façon visible, en 1799. Les événements en début du siècle amenèrent un temps d’exil en Belgique : le retour  put se faire après la victoire de 1918.

     

     

  • De l’Espagne à la France

    En 1604, des Sœurs espagnoles viennent implanter le Carmel dans une France divisée par le protestantisme.

    Le Carmel d’Amiens a été fondé le 14 mai 1606, jour de la Pentecôte. Quatrième Carmel de France, il fut implanté en terre picarde par Sr Isabelle des Anges (du Carmel de Salamanque), fille spirituelle de Thérèse d’Avila, sans doute   la plus française d’esprit et de cœur du groupe espagnoles venues apporter la Réforme thérésienne.

    Pendant près de trois ans (1614- 1616) le Carmel d’Amiens eut la joie de posséder parmi ses moniales celle même qui, avec Pierre de Bérulle avait été à l’origine de l’introduction du Carmel en France : Madame Acarie, la Bienheureuse Marie de l’Incarnation qui partit ensuite au Carmel de Pontoise.

    Assez vite la Communauté fut en mesure de fonder à son tour. En 1625, six religieuses partent à la fondation de St-Denis, en 1636, dix à la fondation d’Abbeville, en 1641, six autres sœurs partent à Compiègne, en 1890, cinq sœurs fonderont le Carmel d’Arras, sans compter nombre de religieuses envoyées ici ou là pour fonder ou aider, jusqu’en Afrique.