Origines du Carmel

  • Jusque : – Amiens –

    Durant la période révolutionnaire, la communauté réussit à rester groupée dans des maisons contiguës. La vie carmélitaine put reprendre, de façon visible, en 1799. Les événements en début du siècle amenèrent un temps d’exil en Belgique : le retour  put se faire après la victoire de 1918.

     

    Des emplacements successifs abritèrent la communauté. Depuis, la présence priante des Carmélites se continue dans la confiance et la joie, dans un emplacement tout à fait propice à la  vie  contemplative.

    Sa fondation, en 1606, est un épisode du renouveau religieux suscité en France après la longue période troublée de la Réforme et des guerres de religion.

    Malgré les vicissitudes de l’histoire, le Carmel, à Amiens, ne fut jamais dissout. Actuellement une petite communauté y vit la vie contemplative selon la mission spécifique impulsée par Thérèse d’ Avila.

    Situé sur la colline Montjoie, en bordure de la ville, le Carmel d’Amiens assure, depuis 4 siècles, sa mission de veille silencieuse et de prière au cœur de l’Eglise diocésaine.

  • Les Origines du Carmel

    De la Palestine à l’Espagne:

    L’histoire de l’Ordre du Carmel commence avec des pèlerins qui, à la fin du XII° siècle, s’établissent sur le Mont Carmel en Palestine sur les traces du prophète Elie.Ces ermites prennent le nom de :  « Frères de la Vierge Marie».

     

     

    De l’Espagne à la France :

    En 1604, des Sœurs espagnoles viennent implanter le Carmel dans une France divisée par le protestantisme.

     

     

    Jusque : – Amiens –

    Durant la période révolutionnaire, la communauté réussit à rester groupée dans des maisons contiguës. La vie carmélitaine put reprendre, de façon visible, en 1799. Les événements en début du siècle amenèrent un temps d’exil en Belgique : le retour  put se faire après la victoire de 1918.

     

     

  • De l’Espagne à la France

    En 1604, des Sœurs espagnoles viennent implanter le Carmel dans une France divisée par le protestantisme.

    Le Carmel d’Amiens a été fondé le 14 mai 1606, jour de la Pentecôte. Quatrième Carmel de France, il fut implanté en terre picarde par Sr Isabelle des Anges (du Carmel de Salamanque), fille spirituelle de Thérèse d’Avila, sans doute   la plus française d’esprit et de cœur du groupe espagnoles venues apporter la Réforme thérésienne.

    Pendant près de trois ans (1614- 1616) le Carmel d’Amiens eut la joie de posséder parmi ses moniales celle même qui, avec Pierre de Bérulle avait été à l’origine de l’introduction du Carmel en France : Madame Acarie, la Bienheureuse Marie de l’Incarnation qui partit ensuite au Carmel de Pontoise.

    Assez vite la Communauté fut en mesure de fonder à son tour. En 1625, six religieuses partent à la fondation de St-Denis, en 1636, dix à la fondation d’Abbeville, en 1641, six autres sœurs partent à Compiègne, en 1890, cinq sœurs fonderont le Carmel d’Arras, sans compter nombre de religieuses envoyées ici ou là pour fonder ou aider, jusqu’en Afrique.

  • De la Palestine à l’Espagne

    L’histoire de l’Ordre du Carmel commence avec des pèlerins qui, à la fin du XII° siècle, s’établissent sur le Mont Carmel en Palestine sur les traces du prophète Elie.

    Ces ermites prennent le nom de :

    « Frères de la Vierge Marie ».

    Venus en Europe occidentale les Carmes s’organisent en petites communautés.

    
    

    Au XVI° siècle, le Carmel reçoit une empreinte particulière  apostolique et missionnaire avec:

    Thérèse d’Avila (1515-1582). Sa vie spirituelle est une relation d’amitié avec le Christ; elle y entraîne ses sœurs par le chemin de l’oraison.

    Jean de la Croix (1542-1591). Autre figure du Carmel, fonde avec Thérèse la branche masculine de l’Ordre.

    
    

    En 1562 Thérèse d’Avila insuffle à l’Ordre du Carmel un nouveau dynamisme : un retour aux sources animé d’une ardente flamme apostolique. Elle fonde le premier monastère de carmélites déchaussées.